Le nouveau plan relatif à l'enfance et à l'adolescence accueille certains des problèmes nécessaires à la protection des enfants

Dans le cadre du plan pour l’enfance présenté hier par le ministre de la Santé et des Services sociaux, le gouvernement augmente l'âge minimum du mariage jusqu'à 16 ans. De plus, les groupes politiques sont invités à discuter de l'âge minimum pour des relations sexuelles consensuelles (l'Espagne est l'un des deux États européens où la norme régissant cet aspect est plus laxiste).

Ce ne sont pas les seuls points inclus dans ce II Plan stratégique pour l'enfance et l'adolescence 2013/2016 qui deviendront un cadre de référence pour le gouvernement central et les gouvernements autonomes en matière d'enfance. Son application est une bonne nouvelle si vous agissez de manière efficace et coordonnée entre les différentes communautés autonomes.. Selon Save the Children, le plan peut contribuer à renforcer la protection des enfants en Espagne. En fait, dans notre pays, l'âge légal pour se marier est de 18 ans. Toutefois, si vous avez un permis de conduire ou si la famille l'autorise, il est possible de se marier à 14 ans. J'ai consulté les données de l'Institut national de la statistique le les mariages au cours du premier semestre de 2012 et, en réalité, le nombre de unions entre filles et garçons âgés de moins de 16 ans est très faible. C’est pourquoi j’apprécie plus positivement l’affirmation selon laquelle l'âge minimum requis pour consentir à un rapport sexuel est relevé, cela se produira selon le Parlement, comme l'a expliqué Ana Mato.

Ce plan présente des améliorations notables par rapport au précédent, définit 8 objectifs plus concrets et mesurables, articulés en plus de 125 mesures, assortis d'indicateurs de réalisation et dotés d'un budget de plus de 5 100 millions d'euros.

Les objectifs du plan ne couvrent pas tous les domaines d'action susceptibles d'avoir une incidence sur la vie des enfants, bien qu'ils abordent deux autres problèmes sur lesquels Save the Children a attiré l'attention à plusieurs reprises: la pauvreté des enfants et le risque d'exclusion sociale et de violence à l'égard des enfants.

S'agissant de la protection des enfants et de l'éradication de la violence à l'encontre des enfants, le Plan constitue un cadre de référence utile, mais il ne suffit pas de répondre à un problème aussi grave et complexe qui nécessite davantage d'efforts. Save the Children demande l'adoption d'une loi sur la violence à l'encontre des enfants, qui s'attaque à ce problème de manière globale et complète

Autres points du plan pour la protection des mineurs

Le projet souligne également l’importance de la protéger les enfants des contenus Internet préjudiciables. L'éducation aux habitudes saines pour lutter contre l'obésité, entre autres, est également prise en compte. Nous pourrions également mettre en évidence une mesure visant à atteindre l’homogénéisation de l’âge d’accès aux boissons alcoolisées (à 18 ans), ainsi que l’attention des mineurs en pédiatrie (nous avions déjà parlé des spécialistes qui gèrent cette demande).

Un autre des axes est l’accélération des mesures d’accueil des mineurs: cela donnerait la priorité aux mesures de placement familial au lieu de la détention dans des centres fermés pour mineurs, le cas échéant.

L'adaptation des interventions dans les situations de mineurs victimes de violence sexiste est très nécessaire et le gouvernement a également l'intention d'adopter les directives européennes sur les abus sexuels, l'exploitation sexuelle et la pornographie mettant en scène des enfants.

On pourrait dire que les objectifs du plan ils sont très positifs, même si chaque plan doit disposer d'instruments quantifiables pour garantir son application effective. Parmi les critiques formulées à propos de cette initiative, citons le fait que le montant alloué ne sert qu'à reconstituer les éléments coupés des budgets de la dépendance, de la famille et de l'enfance.

Le président de la Plateforme des enfants estime que le plan est très nécessaire pour la protection des mineurs, bien que, à son avis, il n'y a pas eu de développement en profondeur de mesures de lutte contre la pauvreté infantile, bien qu’il s’agisse d’une demande expresse adressée au ministère.