La santé visuelle, un problème mondial

Selon les données de l'OMS, 285 millions de personnes ont une déficience visuelle en 2010, dont 39 millions de personnes aveugles. 80% des causes de déficience visuelle sont évitables ou guérissables.

Dans un environnement où les examens pédiatriques sont fréquents, les problèmes visuels sont détectés plus tôt et évoluent mieux, mais de nombreux endroits dans le monde ne disposent pas de services de soins ophtalmologiques complets dans les systèmes de soins primaires et de santé.

Ainsi, une déficience visuelle causée par le diabète et les naissances prématurées sera plus difficile à prévenir dans les pays en développement, et il en va de même pour la prévention et la gestion de presque toutes les causes de déficience visuelle évitable.

L'année dernière, il a été lancé Plan d'action mondial pour la santé oculaire, qui se termine en 2019 et dont l’objectif est de réduire le handicap visuel évitable en tant que problème de santé publique mondial et de garantir l’accès des personnes ayant un handicap visuel aux services de réadaptation.

Le plan d'action mondial pour la santé oculaire repose sur cinq principes et approches:

  • accès universel et équité;
  • les droits de l'homme;
  • la pratique basée sur des données scientifiques;
  • une approche basée sur l'ensemble du cycle de vie;
  • l'autonomisation des personnes malvoyantes.

Plus précisément, les États Membres ont l'intention de réduire de 25% d'ici 2019 la prévalence des déficiences visuelles évitables par rapport aux niveaux de base définis par l'OMS en 2010 et de progresser sur la base des prémisses que nous venons de voir.

Un défi important pour lequel nous espérons avoir une place dans les agendas des différents pays, car il est triste de voir comment 80% des causes de déficience visuelle sont évitables ou guérissables, mais de nombreux enfants dans le monde souffrent encore de ce problème (Comme beaucoup d’adultes, les personnes âgées…) qui conditionneront leur qualité de vie le reste de leurs jours.

Nous savons que nous devons emmener les enfants aux revues et si nous détectons un problème, ne laissons pas le temps s'écouler avant d'en discuter avec le pédiatre ou l'ophtalmologiste.