Ils mettent en garde contre le risque d'enrichir le pain en acide folique

Dans Bébés et autres, nous avons dévoilé une initiative préventive intéressante il y a environ un an au Royaume-Uni. Il a été proposé d'introduire de l'acide folique dans certains aliments pour tenter de réduire le taux de malformations congénitales chez les bébés. Mélangé ensuite la possibilité d'inclure dans le pain un apport supplémentaire d'acide folique et plus tard, dans d'autres aliments, on pensait alors que le nombre de bébés présentant des problèmes de tube neural pourrait être réduit jusqu'à 40%.

Comme nous le disons toujours, il est nécessaire que plusieurs études soient effectuées sur le même sujet et qu'il existe une unanimité scientifique avant d'appliquer une mesure ou une solution, nous connaissons maintenant une nouvelle étude britannique montre les risques possibles pour la santé si le pain est ingéré avec une charge supplémentaire d'acide folique. Ce qui pourrait bénéficier au bébé serait un risque pour la future mère. Des scientifiques du Food Research Institute, indiquent que l'acide folique ne se décompose pas dans l'estomac, passe au foie en le saturant et en déversant cet excès directement dans le sang. Les effets sont notés après une vingtaine d'années et en particulier chez les personnes ayant une santé plus précaire et affectées par des maladies telles que l'arthrite, les personnes ayant des antécédents de cancer de l'intestin, les femmes ayant une grossesse extra-utérine, etc. Fait intéressant, ces résultats ne sont basés que sur la moitié de la quantité d'acide folique que le Royaume-Uni considère inclure dans les aliments. Les effets avec le montant total pourraient être vraiment néfastes.

La quantité et le mode d'administration sont deux facteurs très importants. Pour le moment, nous devons attendre de nouvelles études susceptibles de clarifier la situation. Dans Bébés et plus encore, nous avons vu à maintes reprises que certaines découvertes scientifiques finissent par être remises en question ou révoquées par des études ultérieures. Comme nous le disons toujours, nous devons faire preuve de prudence et attendre qu’un consensus médical et scientifique complet se dégage avant de proposer une solution qui pourrait à l'avenir mettre en péril la vie de notre fils et la nôtre.