Les enfants recommandent à leurs parents de rire, de jouer, de baiser et d’étreindre pour faire face à la crise

Dans les moments difficiles, les plus vulnérables sont ceux qui souffrent le plus: nous trouvons ici des familles avec des enfants instables et un revenu, des personnes âgées et beaucoup de groupes ayant des besoins spéciaux.

De petits drames nous frappent jour après jour puis se perdent dans la magnitude des chiffres. En attendant, on n'entend parler que d'un manque de consensus politique, d'une baisse de productivité, de systèmes financiers. En fin de compte, comme l’UNICEF l’avait dénoncé il y a un an, les enfants constituent le groupe le plus pauvre d’Espagne, savez-vous ce qui se passe? C’est une question rhétorique (comme dirait mon fils) car c’est plus qu’évident que dès qu'ils sont expliqués, et qu'ils sont capables de regarder autour, ils réalisent que les choses ont changé.

Le consultant TNS a réalisé en 2012 l'étude «Perception de la réalité des enfants espagnols: une autre vision de la crise» réalisée en février 2012. L'analyse a consisté à interroger plus de 1 200 enfants âgés de 6 à 12 ans. résidents en Espagne.

Les enfants affirment que «crise» est le mot qu'ils ont entendu le plus récemment, même au-dessus de deux des idées les plus récurrentes dans leurs conversations. C’est le nom de footballeurs très célèbres. À cet égard, je doute que mes enfants les utilisent régulièrement, entre autres parce que nous n’aimons pas le football et ne l’aimons pas nous-mêmes. Bien sûr, ils entendent aussi généralement parler de crise.

La préoccupation des parents est perçue chez les enfants et la fatigue physique et mentale (due au stress) Il est présenté comme une raison pour que les parents jouent moins avec eux, soient de moins bonne humeur et rient un peu..

Les enfants sont en mesure de proposer aux aînés des solutions leur permettant de faire face à la situation de la meilleure façon possible: la formule serait plus rire, jeux bisous et câlins.

Les enfants conseillent également à leurs parents de s’occuper davantage de leur nourriture, de dormir davantage et de travailler moins pour se sentir mieux. Ils savent ce qu'ils veulent, bien que il n'est pas toujours facile de faire bonne figure face au mauvais tempset ce n’est pas la faute des parents.

Beaucoup de parents doivent faire un sur les efforts pour se sentir proche des enfants, afin que les liens familiaux ne souffrent pas, malgré les circonstances. En attendant, je ne perçois toujours pas un réel intérêt de la part des dirigeants de ce pays pour le bien-être et l'avenir des familles.