Le droit de tous les enfants sans famille d'être adoptés

Les enfants ayant une déficience intellectuelle ont-ils moins de droits? Ne sont-ils pas précisément ceux qui ont le plus besoin d'attention? Malgré cela, ces enfants sont généralement exclus des processus d’adoption, un phénomène qui pourrait s’arrêter.

Le Centre international de référence pour les droits des enfants privés de famille (SSI / CIR), qui défend la coopération en matière d'adoption internationale, a également pour objectif aider les enfants handicapés à retrouver une famille.

Les travaux d’évaluation menés par cette organisation ont souvent permis de détecter des groupes d’enfants pour lesquels l’adoption (nationale ou internationale) n’était pas considérée comme une option.

Il est regrettable de constater que dans de nombreux pays, il existe des enfants pour lesquels les projets de vie ne sont pas préparés, mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la capacité réelle de ces enfants de bénéficier de l’adoption.

Le principal problème réside dans le manque de professionnalisme, de formation ou de connaissances: lorsque ceux qui s’occupent d’enfants placés dans des institutions sont des "nourrices", c’est souvent à eux de décider si un enfant peut ou non être proposé à l’adoption.

Normalement, ils prennent cette décision en fonction de leurs émotions, ce qui signifie qu’elle ne sera présentée qu’aux enfants en bonne santé, lorsque ces derniers pensent que Les adoptants potentiels n'accepteront pas un enfant déficient, ou ce n'est pas "parfait".

C'est pourquoi le SSI a décidé de lancer un projet visant à améliorer la compression lors de l'adoption dans les pays d'origine, où ce concept doit encore être mieux mis en œuvre. Un accord de coopération a été signé avec l'ONG française Médecins du Monde pour les aspects médicaux du projet.

L'adoption d'enfants souffrant d'un handicap ou d'une maladie quelconque se heurte souvent à des obstacles d'ordre administratif, culturel et juridique, d'où l'importance du travail d'organisations telles que SSI.

Nous espérons que ce projet est juste pourquoi tout enfant a le droit d'avoir une famille Je réussis. Pour le moment, il fonctionne dans les premiers pays pilotes: le Vietnam et l'Azerbaïdjan, et deux guides seront développés en complément: un pour les pays d'origine et un pour les pays bénéficiaires.